Points

 Lors du combat debout :
  • KINZA : Cet avantage n'est pas comptabilisé, ni annoncé, mais doit être pris en compte par l'arbitre pour départager les combattants en cas d'égalité. Il correspond à une attaque franche, suivie ou non d'une chute de l'adversaire sur le ventre ou les genoux.
  • KOKA : Il est donné quand l'adversaire tombe sur les cuisses ou les fesses. L'impact doit être sur les fesses ; si l'adversaire roule sur le dos dans le même mouvement, l'avantage donné sera supérieur.
  • YUKO : Il est donné quand il manque deux des quatre éléments du IPPON. Il correspond à une chute sur le côté (chute latérale), ou bien une chute sur les fesses avec l'impact sur le bas du dos. Si la vitesse de chute est élevée et immédiatement suivie d'un contact du dos au tapis, cela vaut un WAZA-ARI.
  • WAZA-ARI : Il est donné quand il manque l'un des quatre éléments du IPPON. Il correspond à un impact sur le dos, mais où la force et la vitesse de la projection sont insuffisants. Il peut aussi être donné suite à une chute sur les fesses ou le bas du dos suivie immédiatement d'un contact des épaules au tapis.
  • IPPON  : Il est donné suite à une projection avec impact sur le dos avec force, vitesse et contrôle, et donne la victoire.
 Lors du combat au sol :

Un avantage est donné en combat au sol après une immobilisation de l'adversaire. Pour qu'il y ait immobilisation, il faut que les deux épaules de l'adversaire touchent le tapis et que le contrôle se fasse le buste tourné vers le tapis. L'arbitre crie alors OSAE-KOMI en avançant le bras tendu et le pied posé en direction des combattants, et le chronomètre d'immobilisation se met en marche. On juge que l'adversaire a réussi à sortir de l'immobilisation quand sa sortie est totale : soit il est sur le ventre (les deux épaules tournées vers le tapis), soit il a renversé complètement son adversaire, soit il avorte le contrôle adverse en enveloppant la jambe ou le buste de son adversaire avec ses jambes. L'arbitre crie alors TOKETA en agitant latéralement le bras tendu en direction des combattants. On arrête alors le chronomètre et on compte le nombre de secondes qu'il indique. Pendant ce temps, le combat continue jusqu'à ce que l'arbitre donne le signal d'arrêt MATTE, quand il n'y a plus de suite technique intéressante. Les avantages sont donnés selon le temps d'immobilisation :

  • KOKA : entre 10 secondes et moins de 15 secondes
  • YUKO : entre 15 secondes et moins de 20 secondes
  • WAZA-ARI : entre 20 secondes et moins de 25 secondes
  • IPPON : 25 secondes

Un KINZA peut être pris en compte sur une immobilisation de moins de 10 secondes.

Ces valeurs ne sont vraies que pour les catégories au dessus de minime, c'est-à-dire les 12-13 ans et au-dessus. En dessous, pour les benjamins donc, les temps d'immobilisations et leurs valeurs sont légérement différents :

  • KOKA : entre 5 secondes et moins de 10 secondes
  • YUKO : entre 10 secondes et moins de 15 secondes
  • WAZA-ARI : entre 15 secondes et moins de 20 secondes
  • IPPON : 20 secondes

La victoire (par IPPON) est donnée suite à un abandon de l'adversaire. En combat au sol, l'abandon est très fréquemment provoqué par un étranglement ou une clé au coude (la seule autorisée en judo). Pour signaler son abandon, le combattant frappe deux brèves fois sur son adversaire avec la main, ou avec le pied sur le tapis si ses mains sont indisponibles.

 




Créer un site
Créer un site